Seul
sur le rivage, le marin scrute l’horizon. Il essaie de lire dans la brise ou
dans le vent qui se lève, le temps qu’il fera. Prendra-t-il la mer ? Lui
seul le sait. Tantôt optimiste…tantôt pessimiste, tantôt motivé…tantôt las,
tantôt clairvoyant….tantôt perdu ; telle est la météo de notre existence.
Pour faire un pas en avant, l’Homme est continuellement balloté dans un
écosystème qui peut être favorable ou défavorable. Pour prendre sa décision, il
présentera au plus profond de lui-même, les deux faces d’une même médaille :
rester immobile ou avancer.
Notre
écosystème nourrit nos peurs, qui demeurent intimement liées aux notions de
risque et d’incertitude. Oui, lorsque le pêcheur décide à l’aurore, de prendre
la mer, il affronte les éléments avec courage et détermination, mais il ne sait
pas si la journée sera fructueuse. Dans son écosystème, il est admis de rentrer
bredouille et de recommencer le lendemain ; on louera son courage et la
communauté des pêcheurs profitera de cette expérience additionnelle.
A
l’opposé de cette pratique, notre écosystème local ne permet pas de libérer
notre énergie créatrice. L’entrepreneur ou celui qui a un projet, peut être
alourdi par une réalité bien de chez nous : un entourage qui le découragera
en lui communiquant sa propre peur. Un entourage qui attendra avec délectation
qu’il se casse les dents. Une société qui le dévalorisera quant il trébuchera ou
échouera la première fois.
Alors
la peur de l’échec nous étreint, le statu quo nous apparait alors comme
l’alternative la moins risquée. Des idées meurent, des projets sont détruits et
l’étincelle de l’innovation ne scintille plus dans l’obscurité de notre
écosystème.
Sous
d’autres latitudes, notamment sur la côte ouest des Etats Unis, un exemple
d’écosystème peut nous inspirer. Il libère l’homme de ses peurs. Ses murmures
n’arrêtent pas de dire d’agir, d’y croire, d’avancer. Et si l’échec
survient au détour d’une expérience, il concevra que cet échec nous offrira tout
de même un brin d’expérience qui nous fera triompher plus loin.
Aussi,
ne nous reste-t-il plus qu’à redéfinir notre écosystème, sans jougs, sans
frontières, sans limites. S’il est vrai que nous avons aujourd’hui pleinement
intégré les applications d’Apple, il nous faudra également être sensible à
cette invite de Steve Jobs lorsqu’il nous encourage en ces termes : « Soyez
insatiables, soyez fous. C’est vrai que ce n’est pas dans le statu quo qu’on se
préparera un avenir meilleur. Ni la frilosité et les certitudes qui nous
permettront d’avancer ».
Avançons
donc ! Osons mettre en œuvre nos idées et réaliser nos rêves. Même si nous
n’avons pas réussi la première fois, la seconde fera certainement éclore une magnifique
flamme qui changera notre quotidien et celui de notre pays.
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